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Des consommateurs perdus
L’été débutera officiellement le dimanche 21 juin. Vacances et surtout soleil seront au programme.
Si la majeure partie de la population est consciente de l’importance de l’application de crème solaire, seule une minorité parvient à décrypter les emballages de ces produits. Les indices de protection restent une énigme pour beaucoup.

Une étude publiée dans la revue scientifique JAMA Dermatology souligne le manque de connaissance des consommateurs face à des informations souvent confuses.
114 patients suivis par un dermatologue ont répondu à une série de tests pour évaluer leurs connaissances et leurs comportements face au soleil. 4 personnes sur 5 utilisent de la crème soleil pour éviter les coups de soleil.
L’étude révèle les facteurs de choix qui orientent vers une crème. Il s’agit dans l’ordre de :

1 / L’indice de protection pour un sondé sur deux (49,1 %)
2 / Formule hypoallérgenique selon 47,3 % des participants
3 / Résistance à l’eau ou à la transpiration pour 43 % des sujets

Pourtant, seuls 43 % des consommateurs comprennent la définition des facteurs de protection solaire. Moins de 40 % peuvent expliquer comment la crème protège du cancer de la peau, du vieillissement cutané et des coups de soleil.
Comment choisir sa crème solaire ?
L’essentiel à savoir
L’OMS rappelle que l’indice UV est une mesure de l’intensité du rayonnement UV. Plus il est élevé, plus le potentiel de lésion cutanée et oculaire augmente. Sur les produits solaires, on retrouve le Facteur de Protection Solaire (FPS ou SPF en anglais). Il indique le niveau de protection anti UVB, ce sont les responsables des coups de soleil.

Tout dépend de votre type de peau et du type d’exposition. Quatre typologies coexistent.

Peau extrêmement sensible au soleil – Une très haute protection est recommandée pour une exposition importante comme une journée à la plage par exemple (FPS 50 +)
Peau sensible au soleil – Les produits haute protection sont conseillés pour le même cas de figure (FPS compris entre 30 et 50)
Peau intermédiaire – Une moyenne protection suffit pour les journées en plein air (FPS : de 15 à 25)
Peau assez résistante – Les produits à faible protection restent nécessaires (FPS de 6 à 10)

 
Rappelons que les enfants ne doivent jamais être exposés directement au soleil. Une protection avec des habits restant la plus efficace (chapeau, manches longues, lunettes de soleil…) et l’indice maximal est recommandé pour les zones découvertes.
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Êtes-vous un buveur à risque ?
Un buveur dit à risque consomme au moins 17 verres d’alcool de taille standard par semaine. La quantité reste difficile à évaluer quand la consommation se concentre sur certains évènements comme les soirées de week-end par exemple.
Présenté à l’occasion de la Journée de la prévention et de la santé publique, l’Alcoomètre est un outil développé pour inciter les buveurs à risque à diminuer leur consommation. Ce service est intégré au dispositif d’aide à distance Alcool Infos Service.
Faire le point
Gratuit, anonyme et en ligne, le test est composé de 12 questions. Le résultat indique si la consommation est à faible risque, à risque ou si une dépendance est suspectée. Une information adaptée est disponible à l’issue du questionnaire.
En cas de consommation à risque, l’utilisateur peut accéder à un programme d’aide personnalisée en ligne. Le consommateur peut suivre sa consommation au jour le jour, évaluer ses envies de boire, analyser ses habitudes et mesurer ses efforts.
Une étude expérimentale menée par l’INPES a démontré que l’alcoomètre permettait aux buveurs à risque de diminuer leur consommation hebdomadaire de 3,3 verres contre une baisse de 1,2 verre pour le reste de la population.
Pour faire le test, cliquez sur ce lien.

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Source:Alcoomètre : un test en ligne pour évaluer sa consommation d’alcool

3e cancer le plus fréquent
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France (n°2 chez l’homme et n°3 chez la femme). En 2011, plus de 40 000 nouveaux cas avait été diagnostiqués avec une moyenne de survie de 53 % chez l’homme.
Cette pathologie se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Dans plus de 80 % des cas, il provient d’une tumeur bénigne qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. C’est pourquoi le dépistage est fondamental, un cancer colorectal dépisté tôt se soigne mieux.
Dépistage : mode d’emploi
Depuis mi-avril, un teste simple, rapide, indolore et gratuit est disponible. Réalisé à domicile, il vise à déceler la présence de sang dans les selles.
Adressé par courrier tous les deux ans aux personnes entre 50 et 74 ans, il est à retirer auprès du médecin traitant qui juge s’il est utile ou pas.
Un kit est ensuite à utiliser chez soi et à renvoyer dans un laboratoire d’analyse. Pour faciliter la démarche, l’Institut national du Cancer a créé une vidéo pédagogique expliquant pas à pas le dépistage à domicile.

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L’épidémie d’Ebola a ébranlé les fondements mêmes de l’Organisation mondiale de la Santé. Cette flambée épidémique a constitué un moment décisif pour l’action de l’OMS et une occasion historique de lui donner une nouvelle raison d’être.
Thème central de la 68e Assemblée mondiale de la Santé
L’Assemblée mondiale de la Santé est l’organe décisionnel de l’Organisation mondiale de la Santé, sa principale fonction consiste à définir la politique de l’Organisation, à approuver les budgets et à nommer le Directeur général. Les délégations des États membres y assistent chaque année en mai à Genève.
Pour la première fois en 2015, les débats ayant lieu en sessions plénières ou en commissions ont été diffusés en direct sur le web. Une volonté de transparence de la part d’une organisation pointée du doigt pour sa gestion de la crise d’Ebola.
La 68e Assemblée mondiale de la Santé sera le lieu de débat autour de la flambée de la maladie à virus Ebola.
Des failles admises
Depuis mars 2014, l’Afrique de l’Ouest a été durement touchée par le virus Ebola. Suite à l’épidémie, l’OMS procède à des réformes structurelles pour mieux se préparer et riposter avec “vitesse, souplesse et efficacité” aux situations d’urgences et aux flambées de maladies.
Lors de son discours d’ouverture, le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé a admis : “Le monde était mal préparé pour faire face à une épidémie aussi vaste, aussi grave, aussi prolongée et aussi complexe. L’OMS a été dépassée comme tous les autres intervenants. Les besoins auxquels l’Organisation a dû répondre étaient plus de 10 fois supérieurs à ceux auxquels elle a jamais été confrontée depuis près de 70 ans qu’elle existe.”
Dans le même temps, l’Organisation mondiale de Santé s’est félicité pour son rôle de coordination joué dans les travaux pour la mise au point de vaccins, de traitements médicamenteux et de produits diagnostiques. Les expériences accumulées tout au long de la flambée de virus Ebola ont permis de créer un nouveau modèle de développement, de mise à l’essai et d’homologation accélérés des produits médicaux dans les situations d’urgence dues à une maladie infectieuse émergente ou réémergente.

Réforme d’ampleur
Un nouveau programme pour les urgences sanitaires
Un projet pilote qui sera évalué dans 2 ans a été annoncé. Il consiste en la création d’une force regroupant des ressources humaines mondiales pour l’action sanitaire d’urgence avec un fonds de réserve de 100 millions de dollars pour financer les opérations menées sur le terrain. Il s’agit également d’intensifier l’action menée pour aider les pays à mieux se préparer aux situations d’urgences en renforçant leur système national de santé.
Les changements annoncés devraient être mis en place d’ici à la fin de l’année.
Le Dr Chan a annoncé que le personnel de l’OMS resterait dans les trois pays les plus durement touchés jusqu’au redressements des services de santé essentiels. L’allocution a été l’occasion de souligner l’importance d’accélérer la recherche-développement pour faire face aux menaces sanitaires actuellement sans solution.
Source : http://www.who.int/mediacentre/events/2015/wha68/fr/
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Source:L’OMS se réforme après Ebola

L’épidémie d’Ebola a ébranlé les fondements mêmes de l’Organisation mondiale de la Santé. Cette flambée épidémique a constitué un moment décisif pour l’action de l’OMS et une occasion historique de lui donner une nouvelle raison d’être.
Thème central de la 68e Assemblée mondiale de la Santé
L’Assemblée mondiale de la Santé est l’organe décisionnel de l’Organisation mondiale de la Santé, sa principale fonction consiste à définir la politique de l’Organisation, à approuver les budgets et à nommer le Directeur général. Les délégations des États membres y assistent chaque année en mai à Genève.
Pour la première fois en 2015, les débats ayant lieu en sessions plénières ou en commissions ont été diffusés en direct sur le web. Une volonté de transparence de la part d’une organisation pointée du doigt pour sa gestion de la crise d’Ebola.
La 68e Assemblée mondiale de la Santé sera le lieu de débat autour de la flambée de la maladie à virus Ebola.
Des failles admises
Depuis mars 2014, l’Afrique de l’Ouest a été durement touchée par le virus Ebola. Suite à l’épidémie, l’OMS procède à des réformes structurelles pour mieux se préparer et riposter avec “vitesse, souplesse et efficacité” aux situations d’urgences et aux flambées de maladies.
Lors de son discours d’ouverture, le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé a admis : “Le monde était mal préparé pour faire face à une épidémie aussi vaste, aussi grave, aussi prolongée et aussi complexe. L’OMS a été dépassée comme tous les autres intervenants. Les besoins auxquels l’Organisation a dû répondre étaient plus de 10 fois supérieurs à ceux auxquels elle a jamais été confrontée depuis près de 70 ans qu’elle existe.”
Dans le même temps, l’Organisation mondiale de Santé s’est félicité pour son rôle de coordination joué dans les travaux pour la mise au point de vaccins, de traitements médicamenteux et de produits diagnostiques. Les expériences accumulées tout au long de la flambée de virus Ebola ont permis de créer un nouveau modèle de développement, de mise à l’essai et d’homologation accélérés des produits médicaux dans les situations d’urgence dues à une maladie infectieuse émergente ou réémergente.

Réforme d’ampleur
Un nouveau programme pour les urgences sanitaires
Un projet pilote qui sera évalué dans 2 ans a été annoncé. Il consiste en la création d’une force regroupant des ressources humaines mondiales pour l’action sanitaire d’urgence avec un fonds de réserve de 100 millions de dollars pour financer les opérations menées sur le terrain. Il s’agit également d’intensifier l’action menée pour aider les pays à mieux se préparer aux situations d’urgences en renforçant leur système national de santé.
Les changements annoncés devraient être mis en place d’ici à la fin de l’année.
Le Dr Chan a annoncé que le personnel de l’OMS resterait dans les trois pays les plus durement touchés jusqu’au redressements des services de santé essentiels. L’allocution a été l’occasion de souligner l’importance d’accélérer la recherche-développement pour faire face aux menaces sanitaires actuellement sans solution.
Source : http://www.who.int/mediacentre/events/2015/wha68/fr/
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Source:L’OMS se réforme après Ebola