Actualité

Actualité et décryptage de l’info santé

Axel Kahn

Un hommage à mon président d’université, dont je ne peux m’empecher de relater son discours lors de la cérémonie de collation des grades, lorsque j’ai eu ma thèse, il y a 12 ans.

« Vous êtes diplômés docteurs en pharmacie, et vous aurez une responsabilité sur l’avenir.
En effet, moins que d’autres, vous pourrez dire, au crépuscule de votre vie, à vos petits enfants : « je n’ai rien pu faire. Je n’avais pas le pouvoir. »
Plus que les autres, vous aurez une voix. Parfois difficile à faire entendre, peut être, mais votre voix aura toujours un impact.
Vous ne pourrez pas dire que vous n’avez rien pu faire. 
Vous serez de ceux qui peuvent agir. »

Il a à merveille honoré ses paroles. Il était disponible et engagé. Conscient des choses, convaincu et passionné.
Suivons son exemple, dans notre vie de tous les jours, professionnelle et personnelle.
Je l’avais sollicité pour une intervention dans le cadre de mon association l’Everest d’Ernest. Malgré les emplois du temps incompatibles, il avait pris la peine de répondre personnellement, tout simplement, comme l’homme qu’il était. Humain, simple, et extrêmement ouvert.

Un grand merci pour cet engagement et cet exemple, qui résonne autour de nous, qui nous inspire et nous pousse à être imaginatifs et géniaux!

Merci Axel Le Loup.

Je ne ferai pas mieux que Vidal, alors je vous invite à aller lire l'état des lieux que l'on peut faire sur l'immunité contre le Coronavirus SARS-CoV-2.

Récemment, plusieurs études sur la réponse du système immunitaire face au SARS-CoV-2 ont enrichi (et complexifié) nos connaissances sur le sujet. L’immunologie fait de nouveau la une de la presse grand public et pas forcément de manière judicieuse…

Selon ces dernières études, il semble que....

Voilà, je vas pas reproduire plus, allez simplement le lire sur Vidal.fr.

https://www.vidal.fr/actualites/25369/immunite_s_contre_le_sars_cov_2_votre_thriller_de_l_ete/


Communiqué Inter Ordres de Santé:
Les masques tombent
 Conseil régional de l'Ordre des pharmaciens 
 30 avril 2020 Notre pays connait une crise sanitaire sans précédent. Un état de guerre suivant les mots du Président de la République. Comme en 1870, il ne devait pas manquer un bouton de guêtre à nos combattants. On a vu ce qu’il en a été. Des soignants désemparés par le manque d’équipement de base et notamment les masques.
Nos soignants de la première ligne ont dû faire face à la pénurie. Une mobilisation générale a été organisée pour essayer d’améliorer la situation des personnes les plus exposées. Tous les professionnels de santé ont dû faire face à l’inquiétude. La leur, de devoir assurer leur mission, au nom de l’idéal de santé publique qu’ils défendent. Celle qu’ils ressentaient intensément pour leur entourage proche avec cette crainte permanente d’être porteur d’une contamination pour ceux qui leur sont chers. Et celles enfin de leurs patients à qui il a fallu expliquer sans relâche qu’on n’avait pas les moyens de les protéger comme il le faudrait, soit le contraire même de ce qui fonde nos métiers.
Courageusement, l’ensemble des professionnels de santé ont soutenu et assumé sans faiblir cette ligne. Oubliant les insultes, les procès en irresponsabilité ou incompétence, les vindictes anonymes ou, peut-être pire encore, celles qui ne le sont pas, ils ont tenu la tranchée. Aujourd’hui, la consternation s’allie au dégoût.Toute guerre a ses profiteurs. C’est malheureusement une loi intangible de nos conflits. Comment s’expliquer que nos soignants n’aient pas pu être dotés de masques quand on annonce à grand renfort de communication tapageuse des chiffres sidérants de masques vendus au public par certains circuits de distribution.
Où étaient ces masques quand nos médecins, nos infirmiers, nos pharmaciens, nos chirurgiens-dentistes, nos masseurs-kinésithérapeutes, nos pédicures-podologues, nos sages-femmes mais aussi tous nos personnels en prise directe avec la maladie tremblaient et tombaient chaque matin ?
Comment nos patients, notamment les plus fragiles, à qui l’on expliquait jusqu’à hier qu’ils ne pourraient bénéficier d’une protection adaptée, vont-ils comprendre que ce qui n’existait pas hiertombe à profusion aujourd’hui. 100 millions par ici, 50 millions par là. Qui dit mieux ? C’est la surenchère de l’indécence.
Nul n’aurait reproché à des circuits de distribution grand public de distribuer des masques grand public. C’était là un complément essentiel qui serait venu compléter utilement l’arsenal de défense contre le virus. Derrière le masque, se trouve le vrai visage. Nous, nous garderons celui de la dignité. Celui-ci ne se retrouvera dans aucun rayonnage.
L’heure viendra, nous l’espérons, de rendre des comptes.
En attendant, nous allons poursuivre notre mission de professionnels de santé, car c’est notre engagement. Avec néanmoins l’amertume de se dire que la responsabilité n’est pas la mieux partagée de toutes les vertus.
Signataires :
Patrick BOUET, Président du Conseil National de l'Ordre des Médecins
Anne-Marie CURAT, Présidente du Conseil National de l'Ordre des Sages-Femmes
Patrick CHAMBOREDON, Président du Conseil national de l’Ordre des Infirmiers
Serge FOURNIER, Président du Conseil National de l'Ordre des Chirurgiens-Dentistes
Pascale MATHIEU, Présidente du Conseil National de l’Ordre des Masseurs-Kinésithérapeutes
Eric PROU, Président du Conseil National de l’Ordre des pédicures-podologues
Carine WOLF-THAL, Présidente du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens