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3e cancer le plus fréquent
Le cancer colorectal est le troisième cancer le plus fréquent en France (n°2 chez l’homme et n°3 chez la femme). En 2011, plus de 40 000 nouveaux cas avait été diagnostiqués avec une moyenne de survie de 53 % chez l’homme.
Cette pathologie se développe à partir des cellules qui tapissent la paroi interne du côlon. Dans plus de 80 % des cas, il provient d’une tumeur bénigne qui évolue lentement et finit par devenir cancéreuse. C’est pourquoi le dépistage est fondamental, un cancer colorectal dépisté tôt se soigne mieux.
Dépistage : mode d’emploi
Depuis mi-avril, un teste simple, rapide, indolore et gratuit est disponible. Réalisé à domicile, il vise à déceler la présence de sang dans les selles.
Adressé par courrier tous les deux ans aux personnes entre 50 et 74 ans, il est à retirer auprès du médecin traitant qui juge s’il est utile ou pas.
Un kit est ensuite à utiliser chez soi et à renvoyer dans un laboratoire d’analyse. Pour faciliter la démarche, l’Institut national du Cancer a créé une vidéo pédagogique expliquant pas à pas le dépistage à domicile.

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L’épidémie d’Ebola a ébranlé les fondements mêmes de l’Organisation mondiale de la Santé. Cette flambée épidémique a constitué un moment décisif pour l’action de l’OMS et une occasion historique de lui donner une nouvelle raison d’être.
Thème central de la 68e Assemblée mondiale de la Santé
L’Assemblée mondiale de la Santé est l’organe décisionnel de l’Organisation mondiale de la Santé, sa principale fonction consiste à définir la politique de l’Organisation, à approuver les budgets et à nommer le Directeur général. Les délégations des États membres y assistent chaque année en mai à Genève.
Pour la première fois en 2015, les débats ayant lieu en sessions plénières ou en commissions ont été diffusés en direct sur le web. Une volonté de transparence de la part d’une organisation pointée du doigt pour sa gestion de la crise d’Ebola.
La 68e Assemblée mondiale de la Santé sera le lieu de débat autour de la flambée de la maladie à virus Ebola.
Des failles admises
Depuis mars 2014, l’Afrique de l’Ouest a été durement touchée par le virus Ebola. Suite à l’épidémie, l’OMS procède à des réformes structurelles pour mieux se préparer et riposter avec “vitesse, souplesse et efficacité” aux situations d’urgences et aux flambées de maladies.
Lors de son discours d’ouverture, le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé a admis : “Le monde était mal préparé pour faire face à une épidémie aussi vaste, aussi grave, aussi prolongée et aussi complexe. L’OMS a été dépassée comme tous les autres intervenants. Les besoins auxquels l’Organisation a dû répondre étaient plus de 10 fois supérieurs à ceux auxquels elle a jamais été confrontée depuis près de 70 ans qu’elle existe.”
Dans le même temps, l’Organisation mondiale de Santé s’est félicité pour son rôle de coordination joué dans les travaux pour la mise au point de vaccins, de traitements médicamenteux et de produits diagnostiques. Les expériences accumulées tout au long de la flambée de virus Ebola ont permis de créer un nouveau modèle de développement, de mise à l’essai et d’homologation accélérés des produits médicaux dans les situations d’urgence dues à une maladie infectieuse émergente ou réémergente.

Réforme d’ampleur
Un nouveau programme pour les urgences sanitaires
Un projet pilote qui sera évalué dans 2 ans a été annoncé. Il consiste en la création d’une force regroupant des ressources humaines mondiales pour l’action sanitaire d’urgence avec un fonds de réserve de 100 millions de dollars pour financer les opérations menées sur le terrain. Il s’agit également d’intensifier l’action menée pour aider les pays à mieux se préparer aux situations d’urgences en renforçant leur système national de santé.
Les changements annoncés devraient être mis en place d’ici à la fin de l’année.
Le Dr Chan a annoncé que le personnel de l’OMS resterait dans les trois pays les plus durement touchés jusqu’au redressements des services de santé essentiels. L’allocution a été l’occasion de souligner l’importance d’accélérer la recherche-développement pour faire face aux menaces sanitaires actuellement sans solution.
Source : http://www.who.int/mediacentre/events/2015/wha68/fr/
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Source:L’OMS se réforme après Ebola

L’épidémie d’Ebola a ébranlé les fondements mêmes de l’Organisation mondiale de la Santé. Cette flambée épidémique a constitué un moment décisif pour l’action de l’OMS et une occasion historique de lui donner une nouvelle raison d’être.
Thème central de la 68e Assemblée mondiale de la Santé
L’Assemblée mondiale de la Santé est l’organe décisionnel de l’Organisation mondiale de la Santé, sa principale fonction consiste à définir la politique de l’Organisation, à approuver les budgets et à nommer le Directeur général. Les délégations des États membres y assistent chaque année en mai à Genève.
Pour la première fois en 2015, les débats ayant lieu en sessions plénières ou en commissions ont été diffusés en direct sur le web. Une volonté de transparence de la part d’une organisation pointée du doigt pour sa gestion de la crise d’Ebola.
La 68e Assemblée mondiale de la Santé sera le lieu de débat autour de la flambée de la maladie à virus Ebola.
Des failles admises
Depuis mars 2014, l’Afrique de l’Ouest a été durement touchée par le virus Ebola. Suite à l’épidémie, l’OMS procède à des réformes structurelles pour mieux se préparer et riposter avec “vitesse, souplesse et efficacité” aux situations d’urgences et aux flambées de maladies.
Lors de son discours d’ouverture, le Dr Margaret Chan, Directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé a admis : “Le monde était mal préparé pour faire face à une épidémie aussi vaste, aussi grave, aussi prolongée et aussi complexe. L’OMS a été dépassée comme tous les autres intervenants. Les besoins auxquels l’Organisation a dû répondre étaient plus de 10 fois supérieurs à ceux auxquels elle a jamais été confrontée depuis près de 70 ans qu’elle existe.”
Dans le même temps, l’Organisation mondiale de Santé s’est félicité pour son rôle de coordination joué dans les travaux pour la mise au point de vaccins, de traitements médicamenteux et de produits diagnostiques. Les expériences accumulées tout au long de la flambée de virus Ebola ont permis de créer un nouveau modèle de développement, de mise à l’essai et d’homologation accélérés des produits médicaux dans les situations d’urgence dues à une maladie infectieuse émergente ou réémergente.

Réforme d’ampleur
Un nouveau programme pour les urgences sanitaires
Un projet pilote qui sera évalué dans 2 ans a été annoncé. Il consiste en la création d’une force regroupant des ressources humaines mondiales pour l’action sanitaire d’urgence avec un fonds de réserve de 100 millions de dollars pour financer les opérations menées sur le terrain. Il s’agit également d’intensifier l’action menée pour aider les pays à mieux se préparer aux situations d’urgences en renforçant leur système national de santé.
Les changements annoncés devraient être mis en place d’ici à la fin de l’année.
Le Dr Chan a annoncé que le personnel de l’OMS resterait dans les trois pays les plus durement touchés jusqu’au redressements des services de santé essentiels. L’allocution a été l’occasion de souligner l’importance d’accélérer la recherche-développement pour faire face aux menaces sanitaires actuellement sans solution.
Source : http://www.who.int/mediacentre/events/2015/wha68/fr/
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Source:L’OMS se réforme après Ebola

Pourquoi une greffe ?
De plus en plus de personnes vivent avec une greffe en France. On comptait 52 330 personnes porteuses d’un greffon fonctionnel en 2013. L’amélioration de la qualité de la greffe a élargi les indications thérapeutiques : + 45 % de greffes en 22 ans. Les donneurs ont en moyenne 56 ans et les receveurs 50,6 ans : des profils élargis depuis deux décennies grâce au progrès des techniques médicales et chirurgicales
La transplantation est la meilleure solution en cas d’insuffisance d’un organe au stade terminal, pour un rein par exemple. Elle est également la seule option pour certaines maladies hépatiques comme les cirrhoses sévères ou les tumeurs du foie et certaines cardiopathies graves. Il est possible de greffer avec succès six organes différents : rein, foie, coeur, poumon, coeur-poumon, pancréas et intestin.
Copyright – dondorganes.fr
La décision de greffer est prise au cas à cas par médecin, des patients de tous les âges peuvent être concernés. Ils sont ensuite inscrits sur la liste nationale d’attente de greffe gérée par l’Agence de la Biomédecine. Cette attente peut durer des mois, parfois des années.
Le rein est l’organe le plus demandé. En 2006, 66 000 transplantations rénales ont eu lieu. On estime que cela ne représente que 10 % des besoins effectifs. Cette même année, 21 000 foies et 6000 coeurs ont été greffés dans le monde selon des estimations transmises à l’OMS par 98 pays. En France, entre 2000 et 2012, le nombre de personnes prélevées a augmenté de 56,5 % et le nombre de greffes de 56,4 %. Les transplantations augmentent mais dans le même temps, la demande croit également et n’est toujours pas satisfaite.
Situation de pénurie
Il existe aujourd’hui une pénurie mondiale de matériel humain, notamment d’organes pour les transplantations. Le vieillissement de la population accentue les problèmes de santé aboutissant à une greffe.
La majorité des donneurs prélevés sont des personnes qui décèdent à l’hôpital en état de mort encéphalique suite à un arrêt vasculaire cérébral ou un traumatisme crânien. Cela concerne moins de 1 % des décès à l’hôpital ; or cette source d’organes représente actuellement près de 92,5 % des greffes réalisées en France.
Il existe pourtant d’autres catégories de donneurs : les donneurs vivants et les donneurs décédés après un arrêt cardiaque pour les greffes de reins.
Pour augmenter le nombre de dons d’organe, l’enjeu clé consiste à limiter le refus de prélèvement d’organes soit par le défunt lui-même, inscrit au registre national des refus ou en ayant averti ses proches, soit par la famille. Actuellement en France, un prélèvement sur trois est refusé. Pourtant, la législation actuelle est régie par un principe général de consentement présumé.
Un nouvel amendement au projet de loi santé  a été adopté par la commissions des affaires sociales. Il entend se passer de l’accord des familles des défunts tout en précisant que les proches devront être informés des prélèvements envisagés et de leurs finalités. Cette mesure destinée à palier à la pénurie d’organes continue d’alimenter les débats : l’Ordre des Médecins y est par exemple opposé.
A l’heure actuelle, le meilleur moyen de faire respecter ses volontés et de prendre les décisions adéquates pour quelqu’un de son entourage consiste à exprimer clairement sa position quant au don d’organe.
Évolution de la liste d’attente en France entre 2005 et 2013 – Copyright : donsdorgane.fr
Un phénomène croissant : le tourisme de transplantation
Il couvrirait, selon les estimations de l’OMS, 10 % de l’ensemble des transplantations pratiquées dans le monde. Le phénomène se développe depuis le milieu des années 1990.
Durant la deuxième consultation mondiale sur les transplantions ayant eu lieu en 2007, l’OMS s’inquiétait déjà du nombre croissant de cas d’exploitation commerciale des matériels humains. L’OMS parle de législation inexistante ou laxiste quant au don d’organes.
« Les organes humains ne sont pas des pièces détachées, a rappelé le Dr Howard Zucker, Sous-Directeur général à l’OMS de Technologie de la santé et produits pharmaceutiques. Personne ne peut mettre un prix sur un organe destiné à sauver une vie. »
Le Forum mondial de la transplantation dirigé par l’Organisation mondiale de la Santé a été créé pour aider et soutenir les pays en développement à initier des programmes de transplantation et de travailler sur la mise en place d’un système mondial et unifié de codification des cellules, tissus et organes.
 
Sources :

http://www.dondorganes.fr/
http://www.who.int/mediacentre/news/releases/2007/pr12/fr/

 
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Source:Dons d’organe : face à la pénurie

Dans les années 1990, des expériences de greffe de museau ont été menées sur des lapins, puis des rats, en France et aux États-Unis. Dans les années 2000, vient l’idée de recourir pour l’homme à un donneur, histologiquement compatible.
Les malades atteints d’un cancer touchant le visage, les victimes d’accidents de la route ou encore les personnes ayant fait une tentative de suicide par arme à feu peuvent être défigurés… En une décennie, 35 greffes du visage ont été réalisées dans le monde. Dix de ces opérations se sont déroulées en France. La première greffe partielle de visage a été opérée à Amiens en 2005 par les Professeurs Devauchelle et Dubernard.
Cinq ans plus tard, la première greffe totale incluant les paupières et le système lacrymal a eu lieu à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil en 2010 par l’équipe du Professeur Laurent Lantieri.
Sensations & mobilité
Au-delà de l’aspect humain retrouvé, toutes les fonctions associées peuvent également revenir. La greffe combine plusieurs éléments selon les cas, peau, tissus internes, os, dents, cartilage, langue, glandes lacrymales….
Déglutition, parole, mobilité du visage… Ces opérations d’envergure ont permis l’obtention d’un résultat fonctionnel. Avec une rééducation, la sensibilité est retrouvée dans les 3 mois en moyenne. La mobilité des muscles arrive dans les 6 à 8 mois. L’expressivité du visage reste encore difficile à reproduire.

Aspect éthique
Le questionnement éthique est au centre des préoccupations quant à la chirurgie du visage. Le greffon est prélevé sur un patient décédé, son périmètre correspond aux besoins du receveur.
La greffe du visage met en péril la survie du patient alors qu’il ne s’agit pas d’un besoin vital. Pour autant, les derniers succès démontrent une amélioration de la qualité de personnes gravement défigurées.
Le début d’une nouvelle vie
Qu’en est-il de l’aspect psychologique et identitaire lorsqu’on a un visage nouveau ?
La transplantation est une opération de grande envergure, tant sur le plan médical que psychologique, le visage ayant une charge symbolique puissante. La sélection psychologique des patients reste l’un des piliers de la procédure. Certaines décisions doivent être prises relativement vite avant une cicatrisation trop avancée. Ce fut le cas d’Isabelle Dinoire, jeune femme de 38 ans ayant été défigurée par les morsures de son chien alors qu’elle dormait sous somnifères. Aujourd’hui, elle se porte très bien selon son chirurgien, le Pr Devauchelle.
Un des premiers greffés du visage a décidé de sortir un livre pour témoigner de son expérience. Dans son ouvrage “T’as vu le monsieur ?”, Jérôme Hamon explique qu’il est parvenu à s’approprier ce visage qui appartenait à un homme de 63 ans.
L’opération de greffe du visage devrait toutefois rester exceptionnelle. Au-delà de l’aspect financier, une opération coûte en moyenne 220 000 euros, elle reste très complexe et les donneurs sont peu nombreux.
 
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