Question Santé

Alors que les températures chutent, la saison de la grippe débute. Quand faut-il se faire vacciner ? Est-ce utile ? Quels publics sont concernés ?
À chaque année, son vaccin
Si l’espoir d’un vaccin universel est évoqué, le chemin est encore long avant sa mise à disposition auprès du grand public.
Les virus grippaux évoluent sans cesse, c’est pourquoi un nouveau vaccin est proposé chaque année pour la grippe saisonnière. Le début de la campagne de vaccination pour l’hiver 2015/2016 a débuté le 12 octobre dernier.
Hiver 2014/2015 : un lourd bilan
L’hiver 2014-2015 a rappelé la gravité potentielle de la grippe et ses conséquences pour les personnes fragiles. L’épidémie de grippe a été particulièrement sévère, notamment chez les personnes âgées. Il a été observé pendant cette période un excès de mortalité de plus de 18 000 personnes concernant à 91 % des personnes âgées de plus de 65 ans, et plus de 3 000 hospitalisations. Malgré cela, moins d’une personne sur 2 a fait le choix de se faire vacciner.
 
L’hiver dernier, moins d’une personne sur 2 a fait le choix de se faire vacciner.
Zoom sur le vaccin
Selon la Sécurité Sociale, le vaccin reste le meilleur moyen de se protéger soi et son entourage.
Quand se faire vacciner ?
Le début de l’automne est le moment idéal pour se faire vacciner. Il faut compter 15 jours pour que le vaccin soit efficace. Mieux vaut jouer la carte de la prudence en anticipant la circulation active du virus.
Pour quels publics ?
Les personnes à risque peuvent se faire vacciner gratuitement. Sont concernés :

les personnes de 65 ans et plus ;
les personnes atteintes de maladies chroniques ;
les femmes enceintes ;
les personnes obèses avec un indice de masse corporelle (IMC) égal ou supérieur à 40 kg/m2.

 
La vaccination est également recommandée pour le personnel médical ou en relation avec de jeunes enfants. Pour les autres, le vaccin est optionnel. Retrouvez nos conseils pour limiter les risques de contagion.
 
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Stress : le mal du siècle ?
Alors que la France est championne du stress au travail*, les études autour de ce phénomène se multiplient. La dernière en date traite d’un public particulier : les adolescents et les conséquences du stress à long terme.
Des chercheurs de l’Université Penn State ont étudié de jeunes rats soumis à des conditions de stress afin de déterminer les effets de cette anxiété sur leurs comportements à l’âge adulte.
Jeunesse difficile pour les rats…
Les rongeurs ont été soumis à différences situations stressantes : cages trop étroites, isolement, odeur de prédateurs… Un autre groupe de rats a vécu une expérience beaucoup plus agréable avec des conditions de bien-être optimal : nourriture abondante, éclairage rassurant et atmosphère de confort. Arrivés à l’âge adulte, les deux groupes ont été soumis à deux environnements : confort puis hostilité avec des obstacles à dépasser afin de pouvoir retrouver de la nourriture.
Quelles conséquences le stress des adolescents a-t-il à l’âge adulte ?
Capacité d’adaptation à l’âge adulte
Les résultats publiés dans la revue Animal Behavior sont sans appel : les rats ayant vécu une jeunesse difficile ont trouvé 43 % d’aliments en plus que l’autre groupe.
La conclusion des chercheurs est la suivante : chez les rats, le stress subi à l’adolescence prépare aux difficultés de la vie d’adulte. Pour autant, la transposition de ces résultats aux comportements est loin d’être évidente. “Trop de stress à l’adolescence chez l’homme pourrait mener à une stratégie de vie de type vivre vite et mourir jeune” conclut l’étude, la bienveillance reste donc de mise auprès des adolescents.
*Source : Fifth European Working Conditions Survey – 2012
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La dépression touche 350 millions de personnes dans le monde selon l’Organisation mondiale de la Santé. Quel est l’impact de l’alimentation sur la santé mentale ?
15 000 participants, 16 ans de recherches
Une étude menée par l’Université de Las Palmas dans les îles Canaries s’est attachée à comparer l’évolution de la santé mentale d’un échantillon important en fonction du régime alimentaire.
Débutée en 1999, elle a réuni plus de 15 000 participants. Fait notable, à l’origine de l’étude aucun des sujets n’était dépressif.
Trois types d’alimentation 
Trois groupes suivant différents régimes ont été définis :

Régime méditerranéen (riche en légumes, huile d’olive, poisson et noix)
Régime végétarien
Régime basé sur le programme Alternative Healthy Eating Index 2010 recommandé contre les maladies chroniques.

Dépression et alimentation, un possible lien ?
1550 cas de dépression ont été enregistrés chez les participants sur toute la durée de l’étude. Il apparaît que les personnes appartenant au 3e groupe ont été les moins touchées. Les chercheurs ont toutefois souligné que l’alimentation ne constituait pas une garantie à long terme pour éviter la dépression.
Les améliorations notables dues à l’alimentation sont apparues au moment de la modification des habitudes : d’un régime gras à plus sain, un effet de seuil normal selon les chercheurs. La prévention reste donc le meilleur rempart à la maladie. Retrouvez notre dossier à ce sujet. 
Retrouvez tous nos articles sur la nutrition en suivant ce lien 
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La tularémie, c’est quoi au juste ?
La tularémie est une maladie qui se transmet de l’homme à l’animal. Elle est due à une bactérie – Francisella tularensis – qui est très résistante à la fois au milieu extérieur et aux températures.
Depuis le début de l’année, 71 cas ont déjà été répertoriés par l’Institut de Veille Sanitaire. L’ouverture de la saison de la chasse est l’occasion de faire un point sur cette maladie. En effet, les animaux porteurs sont principalement sauvages : rongeurs et lièvres. Plus rarement, les animaux domestiques peuvent être touchés.
L’ouverture de la saison de chasse augmente le nombre de cas de tularémie.
Quels sont les symptômes ?
La durée d’incubation de la maladie varie de 3 à 5 jours. Les symptômes de la tularémie se déclarent ensuite de façon brutale : fièvre, frissons, douleurs musculaires et maux de tête.
Il n’existe à ce jour aucun vaccin pour prévenir la tularémie. Le traitement repose sur la prise d’antibiotiques. Sans soins, la maladie est mortelle dans 6 % des cas.
Miser sur la prévention
Pour ne pas entrer en contact avec la bactérie responsable, il est important d’éviter tout contact direct avec un animal sauvage, vivant ou mort. Les personnes pratiquant certains métiers ou loisirs comme la chasse doivent au minimum porter des gants résistants et étanches ainsi que veiller à se laver les mains.
 
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Des malades autochtones
Trois nouveaux cas de dengue ont été confimés à Nîmes. Depuis le début de l’année, cinq cas ont été recensés dans l’Hexagone. Faut-il pour autant craindre une épidémie ?
Moustique tigre local
Selon l’Agence Régionale de Santé du Languedoc-Roussillon, les 2 premiers cas qui faisaient partie de la même famille sont aujourd’hui guéris et en bonne santé. La majeure partie des cas de dengue sont observés sur des sujets qui reviennent de voyage. Ce n’est pas le cas ici, le moustique tigre local est donc responsable.
Une enquête des autorités sanitaires réalisée fin août a permis de dépister les trois nouveaux cas nîmois. Pour protéger la population, des opérations de démoustication ont été menées dans des quartiers entiers. Le Gard est depuis placé au niveau 3 de vigilance du plan de lutte anti-dissémination chikungunya et dengue.
La dengue est transmise par le moustique tigre.
2 personnes sur 5 exposées au risque
La dengue est une grippe tropicale transmise à l’homme par une piqûre de moustique tigre, c’est une des maladies parasitaires les plus courantes.
Ses symptômes se manifestent au bout de 3 à 14 jours après la piqûre infectante. On observe alors un syndrome grippal touchant les nourrissons, les jeunes enfants et les adultes.
La maladie reste bénigne mais peut entraîner des complications dans 1% des cas.
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, 40 % de la population mondiale est exposée au risque de transmission de la dengue. Il est difficile de contrôler la propagation des moustiques mais des actions locales menées à des soins adaptés ont pour l’instant permis de guérir les personnes concernées. Affaire à suivre.
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